Mercedes Sosa : María, María (0087)

Publié le par Boris Ryczek

mercedes-sosa1983.jpgMieux vaut tard que jamais... J'ai découvert par hasard, il y a quelques mois cette extraordinaire voix de l'Amérique Latine. Surnommée "la negra", Mercedes Sosa a chanté toute sa vie les déshérités, s'attirant quelques ennuis avec les autorités de son pays natal, l'Argentine, durant les années sombres de la dictature militaire. 

 

María, María est sortie quand elle se trouvait en exil. A travers le portrait d'une femme du peuple, qui rit quand on attendrait qu'elle pleure, elle offre à distance un chant d'espoir à ses compatriotes, assorti d'un défi au pouvoir. Musicalement, on est en pleine fusion tropicaliste, avec une ligne mélodique bossa et une rythmique jazzy concoctées par Milton Nascimento.

 

Une fusion jubilatoire qui ne fait que souligner la force de son message, illustration de la joie comme instrument de lutte.

 

Les Paroles :

 

María, María es un don
es el sueño, el dolor
de una fuerza que nos alerta
una mujer que merece vivir
y amar como otra mujer del planeta

María, María es el Sol
es calor, es sudor
y una lagrima que corre lenta
de una gente que rie
cuando debe llorar
y no vive,
apenas aguanta

Pero hace falta la fuerza
hace falta la raza
hacen falta las ganas, siempre
dentro del cuerpo y las marcas
Maria, Maria confunde dolor y alegria

Pero hace falta la mania,
hace falta la gracia
hacen falta los sueños, siempre
entre la piel y esas marcas
posee la extraña mania
de creer en la vida

Una mujer que merece vivir
y amar como otra mujer del planeta

De una gente que rie
cuando debe llorar
y no vive,
apenas aguanta.

 

(Nascimento-Brandt, Mercedes Sosa, 1983)

 

Mercedes Sosa en concert :

 

Publié dans Mille et une chansons

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